4ème opéra de Verdi tiré d’une oeuvre de FRIEDRICH VON SCHILLER, Don Carlos a été présenté à Bastille dans cette version et mise en scène depuis 2017, une autre version fut présentée en 2019. La mise en scène de Krzysztof Warlikowski est donc une reprise, dont le responsable est Marguerite Boris. L’opéra est une oeuvre en français avec de beaux ensembles choraux magistralement dirigés par Ching-Lien Wu.
Au début de la représentation, on se trouve dans la forêt de Fontainebleau, où les bucherons se lamentent du froid de l’hiver et de la guerre interminable qui oppose l’Espagne. La fille du roi de France, Elisabeth, les rassure en leur disant que la paix est proche. Don Carlos infant d’Espagne est incognito en France pour pouvoir l’observer discrètement. Tous deux vont tomber amoureux l’un de l’autre. Mais ils ignorent que Philippe II, père de Don Carlos veut épouser la jeune Elisabeth. Toute la tragédie en 5 actes tournera autour de cette histoire.
Don Carlos est une oeuvre longue, divisée en 3 parties, la première dure 1 h 40, la seconde 40 minutes et la troisième 1h 30, avec donc 2 entractes. La séance débute à 18h00 et se termine aux environs de 22h45. Mais avec ce grand compositeur on ne trouve pas le temps long, alors que j’ai vu récemment une oeuvre beaucoup plus courte où je ne cessais de regarder ma montre tellement je m’ennuyais, et je me garderai bien de vous dire le titre et l’endroit où je l’ai vu…
Lors de la représentation l’interprête du rôle titre était souffrant, mais on a bien vu ( et surtout entendu) qu’il faisait de son mieux et cela n’a pas gêné la représentation. Que dire de plus? Voir un opéra de Verdi c’est toujours une expérience exceptionnelle, et chaque fois que j’ai eu la chance, le bonheur d’en voir un sur scène, que ce soit à Garnier ou à Bastille, j’en sui sorti totalement enthousiaste, et Don Carlos n’a pas fait exception à la règle.
Toutes les photos : @ Franck Ferville, OnP
La distribution : Christian Van Horn ( Philippe II), Charles Castronovo (Don Carlos), Alexander Tsymbalyuk ( Le Grand Inquisiteur), Sava Vemic (Un Moine), Marina Rebeka (Elisabeth de Valois), Ekaterina Cubanova (Princesse Eboli) , Marine Chagnon (Thibault), Teona Todua (Voix d’en haut), Manase Latu (Comte de Lerme), Hyun-Jong Roh (Hérault Royal)
quelques extraits:
Représentations :
Mardi 1er avril à 18h00 Vendredi 4 avril à 18h00 Mercredi 9 avril à 18h00 Samedi 12 avril à 18h00 Jeudi 17 avril à 18h00 Dimanche 20 avril à 14h00 Vendredi 25 avril à 18h00
Prix des places : 200€ 180€ 163€ 145€ 125€ 100€ 75€ 53€ 37€ 15€ Sauf Dimanche 20 avril 2025 (matinée) 180€ 162€ 147€ 131€ 113€ 90€ 68€ 48€ 33€ 15€
Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.
Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.
Photo : Vincent PONTET
Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.
Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.
La direction musicale de Fabio Luisi est tout en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou Michael Fabiano (B), RODRIGO Étienne Dupuis, IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow, UN FRATE Sava Vemić, ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou Nicole Car (B), LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili, TEBALDO Ève-Maud Hubeaux, LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic, IL CONTE DI LERMA Julien Dran, DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York, UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A) > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)
Rene PAPE (Filippo II) – Roberto ALAGNA (Don Carlo) – Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
Photo : Vincent PONTET
Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….
Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.
Roberto ALAGNA (Don Carlo) – Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) – – Photo : Vincent PONTET
Représentations :
10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019 vendredi 25 octobre 2019 lundi 28 octobre 2019 jeudi 31 octobre 2019 lundi 4 novembre 2019 jeudi 7 novembre 2019 lundi 11 novembre 2019 jeudi 14 novembre 2019 dimanche 17 novembre 2019 mercredi 20 novembre 2019 samedi 23 novembre 2019 à 19h00 sauf le dimanche à 14h00
RÉSERVATIONS En ligne : www.operadeparis.fr Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes. Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur( ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés). Aux guichets : > du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon). > une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.